Date du bac

Le bac est le 6 juillet

lundi 16 mai 2011

Moliere procedes comiques

Les procédés comiques

Pour faire rire au théâtre, il existe différents procédés qui reposent sur des moyens différents.

Le comique de situation

Il intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté.
.
Harpagon se soupçonne lui-même, puis porte ses soupçons sur le public.
C’est une farce parce que ce n’est pas un véritable vol.


Le comique de geste
Il intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font partie, comme les coups de bâtons, les positions ridicules, les expressions du visage, le ton de la voix, mais aussi les costumes parfois extravagants ou ridicules.

 Dans ce monologue, Harpagon se prend lui-même le bras en pensant qu’il a attrapé le voleur.
Il s’agite beaucoup sur scène.
Le comique de caractère
La comédie met en scène des personnages qui ont des défauts, des vices. Pour faire rire, l'auteur accentue volontairement à l'excès ces défauts
. Harpagon est soucieux du moindre sou...

Harpagon a une passion pour son argent. Ses réactions sont excessives et révèlent sa paranoïa.


Le comique de mots
Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur.

L’argent est évoqué à travers un vocabulaire sentimental.
Les répétitions : «  au voleur, au voleur »
Les exagérations : «  on m’a coupé la gorge »
Les énumérations : « servantes, valets, fils, fille et á moi-même »
Les crescendos : «  je me meurs, je suis mort, je suis enterré »
Les phrases symétriques : «  où courir ? Où ne pas courir ? »
La personnification de l’argent.


Le nom Harpagon vient du grec  et veut dire rapacité.


Le comique de mœurs
Plus général, ce comique se retrouve dans l'ensemble d'une pièce de théâtre. Molière souhaite, dans ses comédies montrer les vices de son temps pour les ridiculiser.


- L’héritage de la commedia dell’arte. Venue d’Italie, cette forme théâtrale se développe dans toute l’Europe, grâce au prestige de ses comédiens, dès la fin du XVe siècle. Les acteurs improvisent souvent à partir d’un canevas initial où ils incarnent des personnages stéréotypés. 
- L’héritage de Molière. Il retient de l’héritage italien le lazzi, bouffonneries et prouesses verbales, et fait de ses comédies un spectacle d’agilité physique. Il donne plus d’épaisseur aux personnages stéréotypés et étoffe les intrigues
traditionnelles. Le rire devient l’instrument privilégié d’une critique lucide de la société. 

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